Géomarketing : comment cartographier votre potentiel commercial en grande distribution ?

Et si vous arrêtiez de raisonner en listings ? Trop d’entreprises construisent encore leurs analyses commerciales… en empilant des lignes dans Excel. Résultat : des zones à fort potentiel laissées de côté, des doublons dans les tournées, des efforts mal priorisés. Et si vous changiez de perspective ? C’est là que le géomarketing entre en jeu. En grande distribution, penser “territoire” plutôt que “tableau” change tout. Grâce à une lecture cartographique de vos données — appuyée sur des coordonnées GPS précises — vous passez d’une logique de fichier à une logique de zone, de flux, de chalandise. Et cette bascule commence par un outil simple, mais décisif : le géocodage.

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  1. Géomarketing grande distribution : le géocodage, c’est quoi (et à quoi ça sert) ?

    Le géocodage en une phrase

    Le géocodage, c’est tout simplement le fait d’associer à chaque point de vente ou contact commercial une paire de coordonnées GPS (latitude / longitude). On passe d’un fichier Excel “plat” avec des adresses… à une vision cartographique, lisible et exploitable. Et ce petit changement de format change tout.

    Pourquoi c’est un vrai levier pour votre stratégie commerciale

    Prenons deux entreprises. L’une travaille avec un fichier classique : liste des magasins, adresses, types de surface. L’autre a la même base, mais géocodée : elle peut la projeter sur une carte, superposer les zones de chalandise, filtrer par rayon de couverture ou par densité de concurrence. Devinez laquelle prend de meilleures décisions d’implantation ?

    Ce que vous permet concrètement le géocodage

    Avec une base géocodée, vous pouvez :

    • Visualiser en un clin d’œil la répartition de vos cibles sur un territoire donné ;
    • Repérer les zones blanches : des zones encore peu ou pas couvertes, souvent négligées ;
    • Identifier les clusters : des concentrations intéressantes de points de vente où intensifier vos actions ;
    • Éviter les doublons : repérer les zones déjà surexploitées où une action supplémentaire serait redondante ;
    • Structurer vos tournées commerciales ou vos campagnes de démarchage en fonction de la logique du terrain, et non d’un simple tri par code postal.

    Comme on le dit souvent, un tableau Excel vous dit où sont vos magasins cibles. Une carte vous dit où aller !

    Exemple

    Imaginez une marque de jus de fruits artisanaux. Elle dispose d’un fichier de 500 supermarchés de proximité en France. Avec un simple tri Excel, elle voit bien les régions, les enseignes, les tailles.

    Mais en géocodant sa base, elle visualise instantanément :

    • Où se trouvent ses zones de densité forte (où elle pourrait rationaliser ses livraisons) ;
    • Où il manque des relais (alors qu’elle pensait le secteur bien couvert) ;
    • Où ses concurrents directs sont absents (et donc où elle peut avancer ses pions discrètement).

    En une heure de visualisation, elle repense son plan de tournée, revoit son ciblage… et allège son budget transport de 12 %.

    À retenir

    Le géocodage, ce n’est pas un gadget. C’est un révélateur de potentiel commercial. C’est lui qui vous permet de voir, d’agir, de prioriser. Dans un marché aussi mouvant et dense que celui de la grande distribution, cette capacité à “voir clair” dans la carte fait toute la différence.

  2. Pourquoi le géocodage est un levier (trop) sous-exploité

    Un outil longtemps réservé à une élite

    Pendant des années, le géocodage a été l’apanage de grands cabinets d’études comme Kantar, Nielsen ou IRI. Outils complexes, données coûteuses, experts dédiés : difficile, pour une PME ou un service marketing sans data analyst, d’en faire un levier du quotidien. Résultat ? Beaucoup de décisions commerciales étaient prises… sans aucune vision géographique claire.

    Mais aujourd’hui, les règles ont changé

    Grâce à des bases de données déjà géocodées, vous n’avez plus besoin de manipuler des fichiers complexes ni de savoir coder sous Python. Une base bien structurée (comme celles proposées par LSA Expert) vous fournit des coordonnées GPS prêtes à l’emploi. Il suffit de les importer dans Excel, Power BI, ou n’importe quel outil de cartographie (gratuit ou payant), pour obtenir une lecture instantanée de votre potentiel terrain. Vous n’avez pas besoin d’être analyste. Vous avez juste besoin d’une donnée bien préparée.

    Exemples d’usage terrain

    Voici comment des acteurs très différents utilisent le géocodage au quotidien :

    Un fabricant de boissons sans alcool
    Objectif : optimiser sa tournée commerciale.
    Action : il filtre tous les points de vente de proximité à moins de 150 km de son site de production.
    💡 Résultat : moins de kilomètres, plus de rentabilité, une prospection concentrée sur des zones pertinentes.

    Une PME du bio
    Objectif : cibler les magasins les plus sensibles à son positionnement.
    Action : elle croise géolocalisation + rayon bio + zone urbaine dense pour identifier les surfaces à fort pouvoir d’achat.
    💡 Résultat : un ciblage affiné, des argumentaires personnalisés, un taux de réponse doublé.

    Un cabinet de conseil en stratégie commerciale
    Objectif : livrer à ses clients une cartographie précise du marché.
    Action : il superpose les données de points de vente géocodés avec les données INSEE (revenu, densité, consommation).
    💡 Résultat : des recommandations territoriales beaucoup plus fines, un effet waouh en rendez-vous client.

    En résumé

    • Le géocodage n’est plus un luxe réservé aux grandes marques.
    • C’est une brique clé de toute stratégie de développement territorial sérieuse.
    • Et c’est un service que nous vous proposons gratuitement, dans le cadre d’une commande de données LSA Expert.

    Vous avez un marché à cartographier ? Commencez par géocoder. Le reste devient tout de suite plus clair.

  3. Comment utiliser concrètement un fichier géocodé ?

    Bonne nouvelle : vous n’avez pas besoin d’être analyste ni de maîtriser des logiciels complexes pour exploiter les données géocodées. Un simple combo Excel + Power BI (ou Google Maps) suffit pour obtenir des insights puissants.

    1. Importer votre fichier

      Votre base contient déjà les colonnes “latitude” et “longitude” ? Parfait ! Il vous suffit de l’importer dans :

      • Excel avec un module de carte intégré (type carte Bing),
      • Power BI pour des visuels dynamiques,
      • Google My Maps pour une lecture rapide sans outil métier.

      En quelques clics, votre fichier passe de la grille… à la carte.

    2. Générer une visualisation cartographique

      Une fois les coordonnées chargées, vous obtenez une carte avec tous vos points de vente, distributeurs ou prospects. C’est là que le vrai potentiel commence. Vous pouvez zoomer, filtrer, regrouper. Et surtout : voir ce que vous ne pouviez pas deviner à partir d’un tableau

    3. Appliquer vos filtres stratégiques

      Une base géocodée prend tout son sens quand on y applique des critères métiers. Par exemple :

      • Par enseigne : repérer les clusters Carrefour Market vs. magasins U.
      • Par surface de vente : isoler les grandes surfaces ou les petits formats.
      • Par potentiel de CA estimé : concentrer vos efforts sur les zones les plus rentables.
      • Par distance / temps de trajet : filtrer tous les magasins à moins de 30 min de votre dépôt ou entrepôt.

      Astuce : créez vos propres zones de chalandise autour d’un point donné (ex : rayon de 20 km ou 20 min de route) et visualisez le type de magasins présents dans ce périmètre. Vous verrez tout de suite si votre implantation est optimisée ou s’il y a des angles morts à couvrir.

    Ce que vous obtenez à la fin

    • Une analyse vivante, pas un PDF statique ;
    • Une segmentation territoriale claire, adaptée à vos cibles ;
    • Des décisions basées sur des faits : où prospecter, où ne pas aller, où adapter votre discours ;
    • Et surtout : un outil visuel que vous pouvez partager en réunion, mobiliser en rendez-vous, ou confier à vos équipes commerciales.

    En résumé : la donnée devient actionnable. Et vous passez d’un fichier de contacts à un véritable plan d’attaque commercial, cartographié et priorisé.

  4. Les erreurs à éviter avec un ciblage mal cartographié

    Un bon fichier, c’est bien. Mais un bon fichier mal lu, c’est comme une carte sans légende : vous voyez des points, mais vous ne comprenez pas le terrain. Et c’est là que les erreurs stratégiques s’installent.

    ❌ Erreur 1 – Cibler les mauvaises zones

    Vous pensez qu’un secteur est porteur ? La population semble élevée, l’enseigne est présente, les accès sont bons… Mais en zoomant sur la carte, vous constatez que 8 magasins concurrents déjà implantés, tous sur le même segment que vous.
    Résultat : une prospection inutile, un taux de conversion faible, et une impression de saturation… que vous auriez pu éviter en visualisant simplement la densité concurrente

    ❌ Erreur 2 – Envoyer vos commerciaux… là où vous êtes déjà

    Cela arrive plus souvent qu’on ne croit. Une force de vente terrain mobilisée sur un secteur déjà bien couvert par un autre canal (centrale, distributeur régional, autre équipe).
    Résultat : double contact, discours redondant, irritation côté point de vente… et perte de temps en interne.

    ❌ Erreur 3 – Sous-estimer une zone rurale bien maillée

    Les zones rurales sont souvent ignorées. Pourquoi ?
    Parce que dans un tableau Excel, elles “disparaissent” entre deux codes postaux.
    Et pourtant, certaines zones non urbaines :

    • Ont une très bonne couverture GMS (notamment supermarchés de proximité) ;
    • Accueillent une clientèle très fidèle ;
    • Ont un vrai potentiel saisonnier (ex. : zones touristiques ou littorales).

    La carte vous permet de faire émerger ces zones “invisibles”, là où le volume brut ne suffisait pas à capter l’intérêt.
    En clair : un fichier géocodé bien utilisé vous évite les trois plus grands pièges d’une stratégie commerciale :

    1. Voir là où il n’y a rien.
    2. Aller là où vous êtes déjà.
    3. Louper là où ça vaut vraiment le coup.

  5. Les fichiers LSA : des données fiables et à jour, un géocodage clé en main

    Le géomarketing, c’est puissant. Mais à condition d’avoir les bonnes données, bien structurées, et directement exploitables. C’est exactement ce que nous vous proposons avec les fichiers LSA.

    • Un géocodage complet : chaque point de vente livré avec ses coordonnées GPS (latitude / longitude), prêtes à cartographier.
    • Un accompagnement sur-mesure : guide d’utilisation + support si besoin pour importer, filtrer, croiser avec vos données internes.

    Une base sérieuse, claire, prête à l’emploi

    Nos fichiers sont :

    • Triés par : secteur, enseigne, région, type de réseau (franchise, coopérative, indépendant…), canaux de distribution.
    • Disponibles en format universel : Excel, ou intégrables directement dans votre CRM, outil de prospection ou solution de visualisation (ex. Power BI).
    • Enrichis avec les infos qui comptent :
      • Surface de vente, estimation de chiffre d’affaires, statut juridique,
      • Contacts nominatifs vérifiés (direction, achat, responsable magasin),
      • Appartenance à un groupe ou une centrale.
    • Mis à jour régulièrement : 2 fois par an minimum pour les formats clés.
    • Évolutifs sur demande : segmentation spécifique, historique d’enseigne, mouvements récents…
    • Accompagnés : on vous aide à structurer votre prospection, cibler les bons territoires, interpréter les données.
  6. Pourquoi cette donnée est stratégique (et pas un bonus gadget) ?

    Trop souvent, le géomarketing est vu comme un "plus" ou un "outil sympa pour faire des cartes". En réalité, c’est un levier structurant pour toutes vos décisions commerciales et marketing.

    Ce que vous changez concrètement avec le géocodage

    • Vous passez d’un ciblage statique à une stratégie dynamique : fini les listes figées. Vous visualisez l’évolution du terrain, les ouvertures, les saturations, les nouvelles opportunités ;
    • Vous passez d’un effort généralisé à des plans ultra-priorisés : vous ne “tapez pas large” au hasard. Vous concentrez vos efforts là où le potentiel est réel, et prouvé par la donnée ;
    • Vous passez d’une étude générique à une vraie lecture terrain : votre prospection devient logique, cartographiée, séquencée. Chaque action a une justification claire.

    La carte ne remplace pas la vision. Elle la rend possible.

    La donnée ne pense pas pour vous. Mais elle vous donne les bons repères pour mieux décider — que vous soyez commercial, responsable marketing ou dirigeant. C’est ce qui transforme un fichier en stratégie.
    Et c’est exactement notre rôle : vous fournir la base, la lecture… et l’accompagnement.

Cartographier, c’est décider intelligemment. Vous pouvez continuer à raisonner en tableaux statiques... Ou choisir de donner à vos équipes une vision claire, territorialisée, directement exploitable. Le géocodage, ce n’est pas un luxe. C’est un levier stratégique.

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