Et si vous arrêtiez de raisonner en listings ? Trop d’entreprises construisent encore leurs analyses commerciales… en empilant des lignes dans Excel. Résultat : des zones à fort potentiel laissées de côté, des doublons dans les tournées, des efforts mal priorisés. Et si vous changiez de perspective ? C’est là que le géomarketing entre en jeu. En grande distribution, penser “territoire” plutôt que “tableau” change tout. Grâce à une lecture cartographique de vos données — appuyée sur des coordonnées GPS précises — vous passez d’une logique de fichier à une logique de zone, de flux, de chalandise. Et cette bascule commence par un outil simple, mais décisif : le géocodage.
Le géocodage en une phrase
Le géocodage, c’est tout simplement le fait d’associer à chaque point de vente ou contact commercial une paire de coordonnées GPS (latitude / longitude). On passe d’un fichier Excel “plat” avec des adresses… à une vision cartographique, lisible et exploitable. Et ce petit changement de format change tout.
Pourquoi c’est un vrai levier pour votre stratégie commerciale
Prenons deux entreprises. L’une travaille avec un fichier classique : liste des magasins, adresses, types de surface. L’autre a la même base, mais géocodée : elle peut la projeter sur une carte, superposer les zones de chalandise, filtrer par rayon de couverture ou par densité de concurrence. Devinez laquelle prend de meilleures décisions d’implantation ?
Ce que vous permet concrètement le géocodage
Avec une base géocodée, vous pouvez :
Comme on le dit souvent, un tableau Excel vous dit où sont vos magasins cibles. Une carte vous dit où aller !
Exemple
Imaginez une marque de jus de fruits artisanaux. Elle dispose d’un fichier de 500 supermarchés de proximité en France. Avec un simple tri Excel, elle voit bien les régions, les enseignes, les tailles.
Mais en géocodant sa base, elle visualise instantanément :
En une heure de visualisation, elle repense son plan de tournée, revoit son ciblage… et allège son budget transport de 12 %.
À retenir
Le géocodage, ce n’est pas un gadget. C’est un révélateur de potentiel commercial. C’est lui qui vous permet de voir, d’agir, de prioriser. Dans un marché aussi mouvant et dense que celui de la grande distribution, cette capacité à “voir clair” dans la carte fait toute la différence.
Un outil longtemps réservé à une élite
Pendant des années, le géocodage a été l’apanage de grands cabinets d’études comme Kantar, Nielsen ou IRI. Outils complexes, données coûteuses, experts dédiés : difficile, pour une PME ou un service marketing sans data analyst, d’en faire un levier du quotidien. Résultat ? Beaucoup de décisions commerciales étaient prises… sans aucune vision géographique claire.
Mais aujourd’hui, les règles ont changé
Grâce à des bases de données déjà géocodées, vous n’avez plus besoin de manipuler des fichiers complexes ni de savoir coder sous Python. Une base bien structurée (comme celles proposées par LSA Expert) vous fournit des coordonnées GPS prêtes à l’emploi. Il suffit de les importer dans Excel, Power BI, ou n’importe quel outil de cartographie (gratuit ou payant), pour obtenir une lecture instantanée de votre potentiel terrain. Vous n’avez pas besoin d’être analyste. Vous avez juste besoin d’une donnée bien préparée.
Exemples d’usage terrain
Voici comment des acteurs très différents utilisent le géocodage au quotidien :
Un fabricant de boissons sans alcool
Objectif : optimiser sa tournée commerciale.
Action : il filtre tous les points de vente de proximité à moins de 150 km de son site de production.
💡 Résultat : moins de kilomètres, plus de rentabilité, une prospection concentrée sur des zones
pertinentes.
Une PME du bio
Objectif : cibler les magasins les plus sensibles à son positionnement.
Action : elle croise géolocalisation + rayon bio + zone urbaine dense pour identifier les surfaces à
fort pouvoir d’achat.
💡 Résultat : un ciblage affiné, des argumentaires personnalisés, un taux de réponse doublé.
Un cabinet de conseil en stratégie commerciale
Objectif : livrer à ses clients une cartographie précise du marché.
Action : il superpose les données de points de vente géocodés avec les données INSEE (revenu, densité,
consommation).
💡 Résultat : des recommandations territoriales beaucoup plus fines, un effet waouh en rendez-vous
client.
En résumé
Vous avez un marché à cartographier ? Commencez par géocoder. Le reste devient tout de suite plus clair.
Bonne nouvelle : vous n’avez pas besoin d’être analyste ni de maîtriser des logiciels complexes pour exploiter les données géocodées. Un simple combo Excel + Power BI (ou Google Maps) suffit pour obtenir des insights puissants.
Votre base contient déjà les colonnes “latitude” et “longitude” ? Parfait ! Il vous suffit de l’importer dans :
En quelques clics, votre fichier passe de la grille… à la carte.
Une fois les coordonnées chargées, vous obtenez une carte avec tous vos points de vente, distributeurs ou prospects. C’est là que le vrai potentiel commence. Vous pouvez zoomer, filtrer, regrouper. Et surtout : voir ce que vous ne pouviez pas deviner à partir d’un tableau
Une base géocodée prend tout son sens quand on y applique des critères métiers. Par exemple :
Astuce : créez vos propres zones de chalandise autour d’un point donné (ex : rayon de 20 km ou 20 min de route) et visualisez le type de magasins présents dans ce périmètre. Vous verrez tout de suite si votre implantation est optimisée ou s’il y a des angles morts à couvrir.
Ce que vous obtenez à la fin
En résumé : la donnée devient actionnable. Et vous passez d’un fichier de contacts à un véritable plan d’attaque commercial, cartographié et priorisé.
Un bon fichier, c’est bien. Mais un bon fichier mal lu, c’est comme une carte sans légende : vous voyez des points, mais vous ne comprenez pas le terrain. Et c’est là que les erreurs stratégiques s’installent.
❌ Erreur 1 – Cibler les mauvaises zones
Vous pensez qu’un secteur est porteur ? La population semble élevée,
l’enseigne est présente, les accès sont bons…
Mais en zoomant sur la carte, vous constatez que 8 magasins concurrents déjà implantés, tous sur le même
segment que vous.
Résultat : une prospection inutile, un taux de conversion faible, et une impression de saturation… que
vous auriez pu éviter en visualisant simplement la densité concurrente
❌ Erreur 2 – Envoyer vos commerciaux… là où vous êtes déjà
Cela arrive plus souvent qu’on ne croit. Une force de vente terrain mobilisée sur un secteur déjà bien
couvert par un autre canal (centrale, distributeur régional, autre équipe).
Résultat : double contact, discours redondant, irritation côté point de vente… et perte de temps en
interne.
❌ Erreur 3 – Sous-estimer une zone rurale bien maillée
Les zones rurales sont souvent ignorées. Pourquoi ?
Parce que dans un tableau Excel, elles “disparaissent” entre deux codes postaux.
Et pourtant, certaines zones non urbaines :
La carte vous permet de faire émerger ces zones “invisibles”, là où le volume brut ne suffisait pas à
capter l’intérêt.
En clair : un fichier géocodé bien utilisé vous évite les trois plus grands pièges d’une stratégie
commerciale :
Le géomarketing, c’est puissant. Mais à condition d’avoir les bonnes données, bien structurées, et directement exploitables. C’est exactement ce que nous vous proposons avec les fichiers LSA.
Une base sérieuse, claire, prête à l’emploi
Nos fichiers sont :
Trop souvent, le géomarketing est vu comme un "plus" ou un "outil sympa pour faire des cartes". En réalité, c’est un levier structurant pour toutes vos décisions commerciales et marketing.
Ce que vous changez concrètement avec le géocodage
La carte ne remplace pas la vision. Elle la rend possible.
La donnée ne pense pas pour vous. Mais elle vous donne les bons repères pour mieux décider — que vous soyez commercial, responsable marketing ou dirigeant. C’est ce qui transforme un fichier en stratégie.
Et c’est exactement notre rôle : vous fournir la base, la lecture… et l’accompagnement.
Cartographier, c’est décider intelligemment. Vous pouvez continuer à raisonner en tableaux statiques... Ou choisir de donner à vos équipes une vision claire, territorialisée, directement exploitable. Le géocodage, ce n’est pas un luxe. C’est un levier stratégique.